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Voyage d'un voyageur

Entrée 4

Nous sommes dans l’avion depuis sept heures et ai pu me reposer un peu. J’ai un voisin sympathique. Tout se passe bien. Je vais tenter de te résumer ce vol.

Pour la partie technique, le pont supérieur semble abriter quatre sorties de secours sur chaque côté. Le pont inférieur, lui, en compte plus. Donc point de vue sécurité, tout semble bien organisé. Je suis assis dans une rangée serrée, mais assez confortable. Il y a même un petit casier de stockage côté hublot. Pratique pour conserver des bouteilles d’eau ou de vin au frais. J’y ai donc rangé le surplus de bagage que je pouvais. Plus de place pour mes pieds au final.

Niveau toilette, ce n’est pas toujours ça. Imaginez une queue qui ne finit jamais, mais qui tourne en permanence. Une personne prend la place de la précédente et le cycle se répète. Mais il faut apprendre à doser les pauses « techniques ».

Nous disposons d’une couverture chauffante pour mettre sur les genoux, car la climatisation marche très bien (un peu trop parfois). Mais on se sent bien à bord. Niveau service, le personnel de bord est très courtois et on peu lui demander des boissons à volonté (même si point vue pause « technique » on regrette vite ce choix). On peut regarder de nombreux films, écouter de nombreux albums, et jouer à des jeux de plateformes qui font passer le temps.

Je regarde la map histoire de voir quel trajet nous allons emprunter. A vol d’oiseau, il faut faire du Nord vers le Sud-Est. Et ce trajet a de quoi ne pas rassurer au premier abord. Nous passons en effet au sud de l’Ukraine et de la fameuse Crimée, près de l’Iran, l’Afghanistan ou autre terrain d’opération de guerre. On a beau avoir entendu que les avions passent au dessus des portées des armes à longue distance, on n’en garde néanmoins un petit apriori. Sinon le parcours passe par d’autres pays qui nous rappellent eux des catastrophes naturelles ou bien scandales divers. Je pense au Bangladesh qui abrite de nombreuses usines d’ouvriers et ouvrières très peu payés alors que le s marques revendent les vêtements le double voir le triple ou plus. Nous survolons l’Océan Indien qui restera pour moi lié avec le tsunami dévastateur. Je me rappelle qu’à l’époque Singapore était épargné, car plus en retrait derrière ces îles ou la pauvreté règne toujours malgré l’aide internationale. Drôle de trajet qui remet les idées en place. Pendant que nous dormons paisiblement en haut au dessus des nuages, d’autres se battent pour vivre au jour le jour.

Le temps de rédiger quelques pages pour l’article et déjà nous approchons de Singapore. Que nous réserve la suite ?


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